TKO Group, la société propriétaire de l’UFC, a annoncé être parvenue à un accord avec les combattants la poursuivant dans le cadre d‘une action de classe1 devant une juridiction du Nevada.
Cette action de classe visait à obtenir réparation des dommages causés par l’UFC aux combattants en raison des pratiques de l’organisation, jugées illégales par les demandeurs.
Ces pratiques auraient permis à l’UFC de s’assurer une domination du marché du MMA en réduisant notamment de moitié la rémunération à laquelle auraient pu prétendre les athlètes.
Les 1200 combattants impliqués dans cette procédure vont donc renoncer à l’action de classe, en contrepartie d’une somme totale de 335 millions de $, soit près de 280.000$ par athlète.
Suite à la certification de classe accordée par le juge2, l’audience devait se tenir le mois prochain et l’UFC risquait, outre une condamnation financière pouvant aller jusqu’à 5 milliards de $, que le juge ordonne des mesures d’injonction prohibant par exemple le recours à certaines clauses contractuelles ou pratiques de négociation de l’UFC, ce qui aurait pu avoir pour effet de bouleverser le modèle économique de l’organisation et plus généralement du MMA.
Cet accord, dont les détails n’ont pas encore été révélés, semble être une victoire pour l’UFC dans la mesure ou il lui permet de préserver son Business model et d’éviter une lourde condamnation.
Le New York Stock Exchange ne s’y est pas trompé puisque les actions de TKO Group ont bondi de 7% suite à l’annonce de l’accord.