Les dommages cérébraux et le sport : une série à rebondissements ?

par | 16, Mai, 2023

Une commotion cérébrale peut se définir comme « un type de lésion cérébrale traumatique causée par une bosse, un coup ou une secousse à la tête ou par un coup au corps qui provoque un mouvement rapide de va-et-vient de la tête et du cerveau. Ce mouvement soudain peut faire rebondir le cerveau ou le faire se tordre dans le crâne, créant des changements chimiques dans le cerveau et étirant et endommageant parfois les cellules cérébrales »[1]. 

Le neurochirurgien Jean Chazal, ancien expert auprès de la Fédération Française de Rugby, donne une image assez claire de cette atteinte : « Le cerveau est mobile à l’intérieur d’une boîte rigide, un peu comme dû fromage blanc que l’on secouerait dans une boîte en plastique. Lorsqu’on soulève le couvercle, on voit que le fromage blanc s’est un peu disloqué »[2].

Au début des années 2000, des études menées sur le cerveau d’anciens joueurs de football américains ont permis de découvrir une atteinte cérébrale appelée « encéphalite traumatique » ou chronic traumatic encephalopathy en anglais, abrégée CTE. Cette dernière est souvent comparée ou rapprochée du « K-O mortel » ou « punchdrunk » syndrome identifiés de longue date chez les boxers professionnels. Il s’agit inflammation progressive du cerveau et d’une atteinte dégénérative, qui se développe plusieurs années après avoir subi une commotion cérébrale. Le diagnostic se fait post-mortem. Les conséquences d’une telle atteinte sont nombreuses et dramatiques pour les victimes. On peut notamment citer de manière non-exhaustive : démence, perte de mémoire, confusion, agressivité, dépression, suicide et parkinson. 

La littérature remonte généralement au début des années 1980 pour dater les origines de la concussion crisis. Dans un article publié en 1986 dans le journal « The Physician and Sports Medicine », le Docteur Robert Cantu mentionne pour la première fois le lien nécessaire entre le temps de convalescence accordé aux athlètes ayant subi une commotion cérébrale et la gravité de cette dernière.

Au début des années 2000, l’autopsie du cerveau de Mike Webster, un joueur de football américain des Pittsburgh Steelers par le docteur Bennet Omalu, est fondatrice[3]. Mike Webster fut l’un des meilleurs joueurs de l’histoire à son poste (centre) et a rejoint le Hall of Fame en 1997. Son histoire est cependant tragique puisqu’à l’issue de sa carrière, il souffrira de nombreux problèmes de santé dont de dépression, sans domicile fixe et endetté il terminera sa vie dans sa voiture et addicte aux médicaments. Quelque temps après sa mort, la NFL a reconnu que son statut d’handicapé était bien la conséquence de chocs cérébraux subis durant sa carrière d’athlète. L’autopsie réalisée par le Docteur Omalu l’existence de nombreuses lésions caractéristiques du « punchdrunk syndrome » et entre autres, une accumulation de protéines associés à la maladie de Parkinson[4]. La conclusion du rapport d’autopsie est la suivante: « Les chocs répétés à la tête, comme ceux que subissent les joueurs de football, provoquent des lésions microscopiques dans le cerveau. Des centaines de ces coups, au fil du temps, provoquent des lésions cérébrales permanentes. (…) Cela peut prendre des semaines, des mois, des années, des décennies, parfois jusqu’à 40 ans plus tard et vous commencerez alors à manifester des symptômes comme des troubles de l’humeur, une dépression majeure, des tentatives de suicides, des suicides, une perte d’intelligence ; vous commencerez à perdre vos comportements acquis »[5]. Malgré l’existence de données scientifiques, cette découverte fait l’effet d’une bombe et sonne le début d’un scandale sans pareil. À ce moment particulier de l’histoire, la question de la gravité des conséquences des commotions subies par les athlètes de football américain prend de plus en plus de place et de considération. 

La Ligue Nationale de Football Américain (NFL) répond à ces inquiétudes grandissantes en créant le Comité sur les lésions cérébrales traumatiques légères « Mild Traumatic Brain Injury Committee » (MTBIC) en 1994. Ce dernier a pour objectif officiel d’ « étudier les effets des commotions et d’implémenter des règles et lignes directrices afin de protéger les joueurs des commotions cérébrales ». A la tête de ce comité est placé le docteur Elliot Pellman, un médecin qui n’a étonnement aucune expérience en neurologie. Cet étonnement fut celui d’un grand nombre de critiques, notamment après que ce même docteur eut minimisé la gravité de telles blessures et suggéré que les joueurs puissent retourner immédiatement jouer après avoir subi un choc. 

L’attitude de la NFL est dès lors au cœur des critiques. 

Des journalistes ont démontré par leurs enquêtes l’ampleur des efforts déployés par la Ligue pour dissimuler les preuves du lien entre commotions et dommages cérébraux. Pour certains, les stratégies développées par la NFL à cette époque sont comparables à celles déployées par l’industrie du tabac lorsque cette dernière a dissimulé les conséquences du tabagisme sur la santé[6]

La NFL a notamment financé pendant de nombreuses années un journal médical. Le but de cet investissement était de détruire toute nouvelle étude appuyant un lien entre chocs traumatiques et dommages cérébraux. À titre d’exemple, des articles affirmant que les joueurs de football professionnels sont « probablement » moins sujet aux traumatismes cérébraux et syndromes post-commotions que la population générale ou bien encore que si des dégâts cérébraux existent chez d’anciens boxeurs professionnels, il n’y a pas de signes de tels dégâts chez d’anciens footballeurs. Alors que les études démontrent les liens entre commotions et conséquences dramatiques chez les anciens joueurs, la NFL tente sans répit de diminuer l’inquiétude du public. 

En 1997, l’association américaine de neurologie (American Academy of Neurology) publie un ensemble de règles directrices concernant le retour au jeu des joueurs ayant subi une commotion, et insistant sur le risque d’en subir plusieurs consécutives. La NFL rejette cependant ces règles au prétexte d’un manque de recherche. 

C’est cette atmosphère qui régnera pendant plusieurs années, où la NFL tente coûte que coûte de se protéger et de nier les nouvelles études qui se multiplient et l’incriminer. Cependant, cette attitude ne pouvait durer éternellement et face aux preuves scientifiques et aux diagnostics de CTE chez d’anciens joueurs, les choses ont commencé à évoluer. C’est en décembre 2009 que pour la première fois, un porte-parole de la NFL reconnaît publiquement que les commotions pourraient avoir des conséquences à long terme sur la santé des joueurs. Par la suite des actions vont être prises, comme la publication de ligne directrice pour les joueurs victimes de commotions, ou bien des donations monétaires visant à financer la recherche sur le sujet des commotions et de leur conséquence. 

C’est en 2011 que débute la première affaire judiciaire liée à la concussion crisis. Plusieurs anciens joueurs de football touchés par des dommages cérébraux vont intenter des poursuites contre la Ligue. Plusieurs actions de groupe, ou class-action orchestré par l’union de plusieurs centaines de milliers d’anciens footballeurs verront le jour. L’histoire retient l’accord trouvé en 2016, appelé « the settlement agreement », permettant aux joueurs qui subissent les conséquences de dommages cérébraux d’obtenir une compensation financière[7]. Sans entrer dans le détail de cet accord et des critiques quant à son effectivité qui ouvriraient une nouvelle discussion, il doit être reconnu que cela constitue une étape importante dans la prise en compte des conséquences des chocs subis par les athlètes. 

De la « concussion crisis » est donc résulté en un accord entre la NFL et les joueurs retraités, créant « un fonds non plafonné, d’une durée de 65 ans, pour les joueurs souffrant de maladies qualifiées, telles que CTE, ALS (Amyotrophic Lateral Sclerosis), maladie d’Alzheimer, maladie de Parkinson et d’autres troubles neurocognitifs »[8]. 

La popularité du football américain n’a pas semblé pâtir de ce scandale et certains soulignent même des efforts apparents, comme la création en 2016, par la NFL, de pénalty liés au non-respect du protocole commotions (NFL Concussion protocols) ou encore à des amendes. 

Quelles ont été les conséquences, à une échelle mondiale, de ce scandale ?

Stephen Casper est un historien spécialisé dans l’histoire de la médecine. Selon lui, les dangers liés aux chocs subis à la tête sont connus de longues dates. C’est ce qu’Ing Fei Chen raconte dans un récent article. [9] En 2015, Stephen Casper est contacté par une équipe d’avocats chargé de la représentation d’un groupe d’anciens joueurs professionnels de hockey. Ces derniers avancent que la Fédération Américaine de Hockey (NHL) ne les a pas avertis des risques de dommages cérébraux dégénératifs, une plainte que l’on pourrait presque qualifier de classique dans les suites de ce que nous avons présentés plus tôt. Le groupe d’avocats en question souhaitait l’aide d’un historien capable de démontrer que, contrairement à ce que l’on pouvait lire dans les médias sur le caractère « choquant » de la découverte de l’encéphalite traumatique en dehors du monde de la boxe professionnelle, la science en avait déjà connaissance. Pour Casper, la littérature scientifique mentionne ce type d’affection depuis les années 1890 et chaque génération de scientifiques a conduit les mêmes recherches menant aux mêmes conclusions. 

Casper a suivi des études de neurosciences et de biochimie avant de rédiger une thèse sur l’histoire de la médecine, thèse comportant notamment l’étude des dommages cérébraux durant la Seconde Guerre mondiale. Dans l’affaire des joueurs de hockey, il a construit une frise chronologique démontrant l’évolution des connaissances des dommages cérébraux des années 1870 à nos jours. C’est ainsi qu’il a pu démontrer que les scientifiques alertent sur les chocs cérébraux répétés dès le début du 19ème siècle. Il cite notamment l’exemple d’une déclaration du directeur du « West Riding Lunatic Asylum » en Angleterre, affirmant que les commotions répétées peuvent résulter en infirmité mentale ou « démence traumatique » selon les termes de l’époque. Déjà à cette époque les conséquences de saignements à la tête sont décriés. 

Dans le même sens, le K-O mortel ou « punchdrunk » syndrome est connu depuis de nombreuses années dans le monde de la boxe professionnelle. Pour preuve, la NCAA a publié en 1933 un livre de poche sur les blessures sportives, affirmant que les commotions ne devaient pas être prises à la légère et mentionnant l’existence d’un « punchdrunk » syndrome que des commotions fréquentes dans le football et la boxe permettent d’attester. 

Il serait faux de penser que toutes ces connaissances et ces publications se limitent à l’espace géographique et scientifique américain. En effet, des articles de presse français relatent les mêmes connaissances et les mêmes inquiétudes. En 1949, Le Monde publie un article s’interrogeant sur les mesures de protection nécessaires aux boxeurs et sur la nécessité d’un contrôle médical sévère[10].

À la lumière de ces affirmations, comment ne pas s’offusquer davantage de l’attitude des ligues professionnelles de football et des sports dit « de contacts » au début des années 2000, face à la « concussion crisis » américaines mais également suite aux différentes actions intentées par des athlètes européens contre leur fédération, notamment de rugby. 

Le scandale des commotions cérébrales a eu deux conséquences notables : le renforcement de la prévention et le souhait de rendre le sport plus sûr. 

L’une des premières lois consécutives à ce scandale fut appelée la loi Zackery Lysted ou « The Zackery Lystedt Law ». Cette loi tire son nom de Zackery Lystedt, un jeune footballeur de 13 ans ayant subi une sévère commotion lors d’un match en 2006. Son retour prématuré sur le terrain a résulté en un drame puisqu’il s’est écroulé quelques instants plus tard et est resté lourdement handicapé. Après le premier choc ressenti, aucun signe extérieur de commotion n’a été détecté, si ce n’est un réflexe de saisir fortement son casque. Se comportant est surnommé « shaking it off », soit le fait pour les joueurs de volontairement ignorer la douleur ou les gênes ressenti afin de retourner jouer au plus vite. Dans le cas de Zack, ce déni l’a conduit à subir un AVC et un coma à seulement 13 ans, une impossibilité de parler pendant 9 mois, de bouger un membre pendant 13 mois, et une vie sous sonde d’alimentation pendant 20 mois. Cette loi fut la première réaction d’une longue série, visant à promouvoir un sport plus sain et à prendre en compte les évolutions du jeu et des connaissances scientifiques. 

Par la suite, le Head, Neck and Steering Committee ou « comité Tête Nuque et Colonne » de la NFL a développé des procédures particulières pour les joueurs chez qui une commotion cérébrale a été diagnostiquée avant qu’il puisse retourner sur le terrain. Un protocole en six étapes a été créé, consistant en une évaluation par un médecin et un consultant spécialisé en lésion neurologique non affilié à la ligue afin de déterminer la capacité du joueur à retourner sur le terrain. Chaque joueur présenté ou affirmant un symptôme ou un signe suggérant l’existence d’une commotion devra suivre ce protocole. La NCAA (League étudiante) a également produit des lignes directrices pour les écoles concernant le suivi des commotions. 

Pour autant, il serait faux d’affirmer que le scandale a résolu le problème des commotions cérébrales dans le football américain. En septembre 2022, Tua Tagovailoa qui évolue au poste de quarterback pour les Miami Dolphins, est tombé durant un match et a subi un choc à la tête. Il a suivi le protocole mentionné plus tôt mais seulement 4 jours plus tard, il était de retour sur le terrain ce qui a provoqué de nombreuses critiques. Chris Nowinski, fondateur de « Concussion Legacy Foundation », une organisation à but non lucratif américaine créée afin d’aider les athlètes et toute personne étant affectée par la problématique des commotions et de promouvoir une pratique plus saine, a écrit à ce propos juste avant le match suivant disputé par les Dolphins : « Si Tua entre sur le terrain ce soir, c’est un grand pas en arrière pour le traitement des commotions cérébrales dans la NFL. S’il a une deuxième commotion qui détruit sa saison ou sa carrière, toutes les personnes impliquées seront poursuivies et devraient perdre leur emploi, y compris les entraîneurs. Nous l’avons tous vu, même eux doivent savoir que ce n’est pas bien ». Cela soulève la questions des risques mais aussi des responsabilités.

Le monde du rugby est touché directement par la problématique des commotions cérébrales et de leurs conséquences. Ces dernières années de nombreuses plaintes ont été déposées par d’anciens joueurs victimes des conséquences désastreuses de commotions cérébrales passées. L’influence de la concussion crisis ne peut être ignorée. 

En mai 2014, le premier diagnostic d’une CTE fut confirmé chez un ancien joueur international de rugby lors de la mort de Kenny Nuzum. World Rugby a agi pour donner suite au scandale américain en produisant le “Pitch Side Concussion Assessment” en 2013. À l’origine, ce dernier autorise les joueurs ayant subi une commotion à retourner sur le terrain après cinq minutes à condition de réussir une série de test (délai rallongé à 10 minutes par la suite). 

En 2015, ce texte fut complété par le « Return to play Protocols », contenant 6 étapes à suivre pour les joueurs ayant présentant des symptômes de commotions

Selon Jean-François Chermann, médecin neurologue spécialiste des commotions chez les sportifs, les joueurs sont « complices pour rester sur le terrain ». Malgré le risque de subir un nouveau choc et donc de prolonger les symptômes, « dans les écuries où il y a 50 joueurs, on n’a pas toujours l’occasion de jouer, quand on joue on a des salaires particuliers. L’aspect financier est très important »[11].  Le comportement décrit plus tôt de « shaking it off » est fréquent chez les joueurs de rugby et est à l’origine de conséquences désastreuses. Au-delà de la volonté de rendre le jeu plus sûr, il existe une culture de la violence à laquelle les athlètes sont confrontés depuis leur plus jeune âge[12]. Introduire des règles pour plus de sécurité est une avancée certaine, mais il est nécessaire de prendre en compte à quel point la violence et la capacité à y faire face sont ancrées dans la culture de ces sports. Au-delà du rôle des médecins et du respect des protocoles mis en place, il ne peut être ignoré que les joueurs eux-mêmes souhaitent retourner jouer le plus rapidement possible, pour diverses raisons, ce qui perpétue les risques et les difficultés. 

Il faut reconnaître des progrès et une volonté de faire évoluer le sport vers plus de sécurité. 

Cependant, pour reprendre les mots de Lorenzo Alexander, ancien joueur de football américain et co-vice-président de l’association des joueurs de NFL, la NFL doit « être un peu plus créative et stratégique au lieu de lancer quelque chose qui sonne bien dû point de vue de la sécurité des joueurs… À cause de la CTE, ils ont l’impression de devoir quelque chose pour prouver aux fans qu’ils essaient de changer. En fin de compte, c’est du football, et si vous changez trop le jeu, on finira par devoir jouer un autre jeu »[13]. C’est une inquiétude partagée par de nombreux joueurs au-delà du football américain, de savoir ce qu’est l’avenir de leur sport et dans quelles mesures ils auront la capacité de s’adapter à ces nouvelles règles. 

Pour conclure, la problématique des commotions cérébrales et leurs enjeux est encore aujourd’hui un sujet brûlant dans le sport professionnel. Si des progrès ont été faits d’un point de vue sécuritaire, il semble que les athlètes eux-mêmes appellent à plus de transparence sur les risques de leur pratique. La justice française fait elle-même face à la problématique des athlètes victimes de maladies neurologiques consécutives à leur pratique sportive, tant dans des litiges liés à des contrats de travail qu’à des problématiques de responsabilités tels que cités plus tôt. Le 30 mars 2022 (Cass, 2e civ, 30 mars 2023, n°21-21.008), la Cour de cassation a rendu un arrêt dans lequel elle affirme qu’un joueur de rugby souffrant d’une maladie neurologique (consécutive à sa pratique sportive professionnelle) ne peut se voir opposer par son assureur une exclusion de garantie pour cette pathologie s’il n’en avait pas connaissance. Cette problématique n’a pas fini d’alimenter l’actualité juridique.


Sports related brain injury: a saga

The Centers for Disease Control and Prevention gives a clear definition: “A concussion is a type of traumatic brain injury—or TBI—caused by a bump, blow, or jolt to the head or by a hit to the body that causes the head and brain to move rapidly back and forth. This sudden movement can cause the brain to bounce around or twist in the skull, creating chemical changes in the brain and sometimes stretching and damaging brain cells.[14]

Neuro-surgeon Jean Chazal, a former expert at the French Federation of Rugby presented the injury in a more illustrated way and said: “the brain is mobile inside a rigid box, a bit like cottage cheese being shaken in a plastic box. When you lift the lid, you can see that the cottage cheese has dislocated a bit”[15].

In the early 2000s, studies conducted on the brains of former American football players led to the discovery of a brain disorder called chronic traumatic encephalopathy (CTE). The latter is often compared or compared to the « punchdrunk » syndrome identified for a long time in professional boxers. 

It is a progressive inflammation of the brain causing degenerative damage, which develops several years after suffering a concussion. The diagnosis is made post-mortem. The consequences of such an attack are numerous and dramatic for the victims. They include, but are not limited to: dementia, memory loss, confusion, aggressiveness, depression, suicide and Parkinson’s disease.

Scholars generally date the origins of the concussion crisis to the early 1980s. In a 1986 article published in the journal “The Physician and Sports Medicine”, Dr. Rober Cantu first mentioned the necessary link between the amount of recovery time given to concussed athletes and the severity of the concussion.

In the early 2000’s Dr. Bennet Omalu executed the autopsy of the brain of Mike Webster, an American football player of the Pittsburgh Steelers. Mike Webster was one of the best players in history at his position (center) and joined the Hall of Fame in 1997[16]. His story is tragic, at the end of his career he suffered from numerous health problems, including depression, and ended his life in his car and became addicted to drugs. Shortly before his death, the NFL recognized that his disabled status was indeed the consequence of brain shocks suffered during his athletic career. The autopsy performed by Dr. Omalu showed numerous lesions characteristic of the « punchdrunk” syndrome and among others, an accumulation of proteins associated with Parkinson’s disease[17]. The conclusion of the autopsy report is as follows: « repetitive impact to the head, like the players take in football, causes microscopic injuries in the brain. Hundreds of these blows over time cause permanent brain damage.” (…) It may take weeks, months, years, decades, sometimes up to 40 years later and you will now begin to manifest with symptoms like mood disorders, major depression, suicidal attempts, suicides, loss of intelligence, you begin to lose your learned behavior.”[18] Despite the existence of scientific data, this discovery was a bombshell and the beginning of an unparalleled scandal. At this particular moment in history, the question of the seriousness of the consequences of concussions suffered by American football athletes is becoming more and more important.

The National Football League (NFL) responded to these growing concerns by creating the Mild Traumatic Brain Injury Committee (MTBIC) in 1994. The official goal of the committee was to « study the effects of concussions and implement rules and guidelines to protect players from concussions ». At the head of this committee is Dr. Elliot Pellman, a doctor who surprisingly has no experience in neurology. This astonishment was shared by many critics, especially after acknowledging that Dr. Elliot Pellman downplayed the severity of such injuries and suggested that players should be allowed to return to play immediately after a shock.

The NFL’s attitude is now at the heart of the criticism. Journalists have demonstrated through their investigations the extent of the efforts deployed by the League to conceal the evidence of the link between concussions and brain damage. For some, the strategies developed by the NFL at that time are comparable to those deployed by the tobacco industry when it concealed the health consequences of smoking[19]. For example, the NFL funded a medical journal for many years. The purpose of this investment was to destroy any new studies supporting a link between traumatic shock and brain damage. For example, articles state that professional football players are « probably » less prone to brain injuries and post-concussion syndromes than the general population or that while brain damage exists in former professional boxers, there is no evidence of such damage in former football players. While studies show the links between concussions and dramatic consequences in former players, the NFL is relentlessly trying to diminish the public’s concern.

In 1997, the American Academy of Neurology published a set of guidelines regarding the return to play of players who had suffered a concussion, emphasizing the risk of suffering several consecutive concussions. The NFL, however, rejects these rules because of a lack of research. 

This is the atmosphere that will reign for several years, where the NFL tries at all costs to protect itself and to deny the new studies that multiply and incriminate it. However, this attitude could not last forever and faced with scientific evidence and diagnoses of CTE in former players, things began to change. In December 2009, for the first time, an NFL spokesperson publicly acknowledged that concussions could have long-term consequences on the health of players. Subsequently, actions were taken, such as the publication of guidelines for concussed players, or monetary donations to fund research on the subject of concussions and their consequences.

It was in 2011 that the first court case related to the concussion crisis began. Several former football players affected by brain damage will sue the League. Several class actions orchestrated by the union of several hundred thousand former footballers started. History retains the agreement reached in 2016, called « the settlement agreement », allowing players who suffer the consequences of brain damage to obtain financial compensation[20]. Without going into the details of this agreement and the criticism of its effectiveness that would open a new discussion, it must be recognized that this is an important step in addressing the consequences of shocks suffered by athletes. 

The « concussion crisis » has resulted in an agreement between the NFL and retired players, creating « an uncapped 65-year fund for players with qualifying conditions such as CTE, ALS (Amyotrophic Lateral Sclerosis), Alzheimer’s disease, Parkinson’s disease and other neurocognitive disorders[21]. The popularity of American football did not seem to suffer from this scandal and some even point to apparent efforts, such as the creation in 2016, by the NFL, of penalties related to non-compliance with the concussion protocol (NFL Concussion protocols) or even fines.

What were the consequences, on a global scale, of this scandal?

In a recent article, Ingfei Chen recounts the experience of Stephen Casper, a historian specializing in the history of medicine, according to whom the dangers of brain shock have long been known[22]. In 2015, Stephen Casper was contacted by a group of lawyers representing a group of former professional field hockey players. They claim that the American Hockey Federation (NHL) did not warn them of the risks of degenerative brain damage, a complaint that could almost be described as classic in the aftermath of what we presented earlier. The group of lawyers in question wanted the help of a historian who could demonstrate that, contrary to what one could read in the media about the « shocking » nature of the discovery of traumatic encephalitis outside the world of professional boxing, science already knew about it. For Casper, the scientific literature has mentioned this type of condition since the 1890s and each generation of scientists has since conducted the same research leading to the same conclusions.

Casper studied neuroscience and biochemistry before writing a thesis on the history of medicine, which included the study of brain damage during World War II. In the case of the hockey players, he constructed a timeline showing the evolution of knowledge of brain damage from the 1870s to the present. He was able to demonstrate that scientists have been warning about repeated brain injuries since the beginning of the 19th century. In particular, he cites the example of a statement by the director of the « West Riding Lunatic Asylum » in England, affirming that repeated concussions could result in mental infirmity or « traumatic dementia » in the terms of the time. Already at that time, the consequences of bleeding around the head are decried.

In the same sense, the « punchdrunk » syndrome has been known for many years in the world of professional boxing. As proof, the NCAA published guidelines on sports injuries in 1933, stating that concussions should not be taken lightly and mentioning the existence of a « punchdrunk » syndrome that can manifest in case of frequent concussions in football and boxing.

It would be wrong to think that all this knowledge and these publications are limited to the American geographical and scientific space. Indeed, French press articles report the same knowledge and concerns. In 1949, Le Monde published an article questioning the necessary protective measures for boxers and the need for strict medical control[23].

In light of these assertions, how can we not be even more offended by the attitude of the NFL and other leagues in the early 2000s, facing the « concussion crisis », but also following the various actions brought by European athletes against their federations, particularly in rugby.

The concussion crisis has had two notable consequences: increased prevention and a desire to make sports safer.

One of the first pieces of legislation following this scandal was called the Zackery Lysted Law. The law is named after Zackery Lystedt, a 13-year-old football player who suffered a severe concussion during a game in 2006. His premature return to the field resulted in tragedy as he collapsed moments later and was left severely disabled. After the initial shock, no outward signs of concussion were detected, except for a reflex to grip his helmet tightly. This is known as « shaking it off », where players voluntarily ignore pain or discomfort in order to get back into the game as soon as possible. In Zack’s case, this denial led him to suffer a stroke and coma at only 13 years old, an inability to speak for 9 months, an inability to move a limb for 13 months, and living on a feeding tube for 20 months. This law was the first of many reactions to promote healthier sport and to take into account developments in the game and in scientific knowledge.

Subsequently, the NFL’s Head, Neck and Steering Committee developed specific procedures for players diagnosed with a concussion before they could return to the field. A six-step protocol was created, consisting of an evaluation by a physician and a non-league neurological injury consultant to determine the player’s ability to return to the field. Each player who presents or claims a symptom or sign suggesting a concussion will be required to follow this protocol. The NCAA (Student League) has also produced guidelines for schools regarding concussion follow-up.

However, it would be wrong to say that the scandal has solved the problem of concussions in American football. In September 2022, Tua Tagovailoa, who plays quarterback for the Miami Dolphins, fell during a game and suffered a head injury. He followed the protocol mentioned earlier but only 4 days later he was back on the field which caused a lot of criticism. Chris Nowinski, founder of the Concussion Legacy Foundation, a U.S. nonprofit organization created to help athletes and others affected by concussions and to promote healthier practices, wrote about it just before the next Dolphins game: « If Tua takes the field tonight, it’s a huge step backwards for concussion treatment in the NFL. If he has a second concussion that destroys his season or career, everyone involved will be sued and should lose their jobs, including the coaches. We’ve all seen it, even they have to know it’s not right. This raises the question of risk but also responsibility.

The world of rugby is directly affected by the problem of concussions and their consequences. The past few years, numerous complaints have been filed by former players who have suffered the disastrous consequences of past concussions. The influence of the concussion crisis cannot be ignored.

In May 2014, the first diagnosis of CTE was confirmed in a former international rugby player in the death of Kenny Nuzum. World Rugby acted on the American scandal by producing the « Pitch Side Concussion Assessment » in 2013. Originally, this allowed concussed players to return to the field after five minutes provided they passed a series of tests (later extended to 10 minutes). In 2015, this text was completed by the « Return to play Protocols », containing 6 steps to follow for players with concussion symptoms

According to Jean-François Cherman, a neurologist specializing in sports concussions, the players are « complicit in staying on the field ». Despite the risk of suffering a new shock and thus prolonging the symptoms, « in the teams where there are 50 players, we do not always have the opportunity to play, when we play we have special salaries. The financial aspect is very important[24].  The behavior described earlier of « shaking it off » is common among rugby players and has disastrous consequences.

Beyond the desire to make the game safer, there is a culture of violence that athletes are confronted with from an early age. Introducing rules for more safety is a definite step forward, but it is necessary to take into account the extent to which violence and the ability to cope with it is embedded in the culture of these sports[25]. Beyond the role of the doctor and the respect of the protocols put in place, it cannot be ignored that the players themselves want to return to play as soon as possible, for various reasons, which perpetuates the risks and difficulties.

There has been progress and a willingness to move the sport toward greater safety. However, in the words of Lorenzo Alexander, former American football player and co-vice president of the NFL Players Association, the NFL needs to « be a little more creative and strategic instead of just throwing something out there that sounds good from a player safety standpoint… Because of the CTE, they feel like they have to do something to prove to the fans that they’re trying to change. At the end of the day, it’s football, and if you change the game too much, we’ll end up having to play a different game[26]. It’s a concern shared by many players beyond American football, about what the future of their sport is and how well they will be able to adapt to these new rules.

In conclusion, the issue of concussions and their stakes is still a hot topic in professional sports today. If progress has been made from a safety point of view, it seems that the athletes themselves are calling for more transparency on the risks of their practice. The French justice system is itself faced with the problem of athletes suffering from neurological illnesses as a result of their sports activities, both in disputes related to employment contracts and liability issues as mentioned above. On March 30, 2022 (Cass, 2e civ, 30 mars 2023, n°21-21.008), the Court of Cassation issued a decision in which it affirmed that a rugby player suffering from a neurological disease (as a result of his professional sports practice) cannot be denied coverage by his insurer for this pathology if he was not aware of it. This issue will continue to be a hot topic in the legal world.


[1] What Is a Concussion? Centers for Disease Control and Prevention, (Feb. 12, 2019) https://www.cdc.gov/headsup/basics/concussion_whatis.html(last visited Dec. 5, 2022).

[2] Addelmalek Benaouina, Hugo Bouët, Roman Bouquet Littre, Maxime Dubernet de Boscq, Ludivine Ducellier, Paul Lonceint-Spinelli, Fanny Narvate, L’adversaire invisible – Les joueuses de rugby face aux commotions, L’Équipe (Oct. 26, 2022), https://www.lequipe.fr/explore/wf94-adversaire-invisible/ (last visited Dec. 5, 2022).

[3] Mikayla Paolini, NFL Takes a Page from the Big Tobacco Playbook: Assumption of Risk in the CTE Crisis, 68 Emory L.J. 607 (2019).

[4] Gabriel Blum, Heads up: The Concussion Crisis, 23 Cardozo J.L. & Gender 495 (2016)

[5] Frank Litsky, Mike Webster, 50, Dies; Troubled FootballHallofFamer, THE NEW YORK TIMES (Sept. 25, 2002), http://www.nytimes.com/2002/09/25/sports/mike-webster-50-dies- troubled-football-hall-of-famer.html.

[6] Ian Gordon , 3 ways the NFL Denied Football’s Concussion Crisis, MotherJones, (Oct. 2, 2013) https://www.motherjones.com/politics/2013/10/three-ways-nfl-denied-footballs-concussion-crisis-cte/ (last visited Dec. 5, 2022).

[7] In re National Football League Players Concussion Injury Litigation, 821 F.3d 410, (3rd Cir. 2016)

[8] Andrew Beaton, NFL Alleges ‘Deepand Widespread’Fraudin ConcussionSettlement, WALL ST. J., Apr. 13, 2018, https://www.wsj.com/articles/nfl-alleges-deep-and-widespread-fraud-in-concussion-settle- ment-1523641002. 

[9] Ingfei Chen, The forgotten history of head injuries in sports, New-Yorker, (Feb. 11, 2023), https://www.newyorker.com/news/annals-of-inquiry/the-forgotten-history-of-head-injuries-in-sports (last visited Feb. 21, 2022)

[10] Professeur André Lemaire et Olivier Merlin, K.-O. mortel et « punch drunk », (Nov. 18 1949), Le Monde, https://www.lemonde.fr/archives/article/1949/11/18/k-o-mortel-et-punch-drunk_1929942_1819218.html (last visited feb. 21, 2022)

[11] Clara Gabillet, Rugby, l’épineuse gestion des commotions cérébrales par les clubs et les fédérations, RCF, https://www.rcf.fr/articles/actualite/rugby-lepineuse-gestion-des-commotions-cerebrales-par-les-clubs-et-les, 13/12/2022

[12] Gabriel Blum, Heads up: The Concussion Crisis, 23 Cardozo J.L. & Gender 495 (2016).[13] Mike Jones, NFL ‘s TargetingRule Has Defensive WorriedAbout Penalties,USA TODAY, Mar. 27, 2018, https://www.usatoday.com/story/sports/nfl/2018/03/27/nfl-targeting-rule-penalty-josh-norman-rich- ard-sherman-lorenzo-alexander/464275002/.

[13] Mike Jones, NFL ‘s TargetingRule Has Defensive WorriedAbout Penalties,USA TODAY, Mar. 27, 2018, https://www.usatoday.com/story/sports/nfl/2018/03/27/nfl-targeting-rule-penalty-josh-norman-rich- ard-sherman-lorenzo-alexander/464275002/.

[14] What Is a Concussion? Centers for Disease Control and Prevention, (Feb. 12, 2019) https://www.cdc.gov/headsup/basics/concussion_whatis.html(last visited Dec. 5, 2022).

[15] Addelmalek Benaouina, Hugo Bouët, Roman Bouquet Littre, Maxime Dubernet de Boscq, Ludivine Ducellier, Paul Lonceint-Spinelli, Fanny Narvate, L’adversaire invisible – Les joueuses de rugby face aux commotions, L’Équipe (Oct. 26, 2022), https://www.lequipe.fr/explore/wf94-adversaire-invisible/ (last visited Dec. 5, 2022).

[16] Mikayla Paolini, NFL Takes a Page from the Big Tobacco Playbook: Assumption of Risk in the CTE Crisis, 68 Emory L.J. 607 (2019).

[17] Gabriel Blum, Heads up: The Concussion Crisis, 23 Cardozo J.L. & Gender 495 (2016)

[18] Frank Litsky, Mike Webster, 50, Dies; Troubled Football HallofFamer, THE NEW YORK TIMES (Sept. 25, 2002), http://www.nytimes.com/2002/09/25/sports/mike-webster-50-dies- troubled-football-hall-of-famer.html.

[19] Ian Gordon , 3 ways the NFL Denied Football’s Concussion Crisis, MotherJones, (Oct. 2, 2013) https://www.motherjones.com/politics/2013/10/three-ways-nfl-denied-footballs-concussion-crisis-cte/ (last visited Dec. 5, 2022).

[20] In re National Football League Players Concussion Injury Litigation, 821 F.3d 410, (3rd Cir. 2016)

[21] Andrew Beaton, NFL Alleges ‘Deepand Widespread’Fraudin ConcussionSettlement, WALL ST. J., Apr. 13, 2018, https://www.wsj.com/articles/nfl-alleges-deep-and-widespread-fraud-in-concussion-settle- ment-1523641002. 

[22] Ingfei Chen, The forgotten history of head injuries in sports, New-Yorker, (Feb. 11, 2023), https://www.newyorker.com/news/annals-of-inquiry/the-forgotten-history-of-head-injuries-in-sports (last visited Feb. 21, 2022)

[23] Professeur André Lemaire et Olivier Merlin, K.-O. mortel et « punch drunk », (Nov. 18 1949), Le Monde,https://www.lemonde.fr/archives/article/1949/11/18/k-o-mortel-et-punch-drunk_1929942_1819218.html (last visited feb. 21, 2022)

[24] Clara Gabillet, Rugby, l’épineuse gestion des commotions cérébrales par les clubs et les fédérations, RCF, https://www.rcf.fr/articles/actualite/rugby-lepineuse-gestion-des-commotions-cerebrales-par-les-clubs-et-les, 13/12/2022

[25] Gabriel Blum, Heads up: The Concussion Crisis, 23 Cardozo J.L. & Gender 495 (2016).

[26] Mike Jones, NFL ‘s TargetingRule Has Defensive WorriedAbout Penalties,USA TODAY, Mar. 27, 2018, https://www.usatoday.com/story/sports/nfl/2018/03/27/nfl-targeting-rule-penalty-josh-norman-rich- ard-sherman-lorenzo-alexander/464275002/. 

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