Interview Lucas Discazaux (Joueur international de roller hockey)

par | 25, Mar, 2022

International français et joueur de l’emblématique club français des Artzak d’Anglet, Lucas DISCAZAUX, revient sur son parcours de sportif de haut niveau et cette relation unique qu’il a noué avec le Roller Hockey. Pour Jurisportiva, il évoque les différents aspects de ce sport encore méconnu.

Bonjour, dans un premier temps, pouvez-vous vous présenter brièvement ? 

Bonjour, je m’appelle Lucas Discazaux, j’ai 22 ans, je suis étudiant en dernière année de kinésithérapie, et joueur aux Artzak d’Anglet, un club de roller hockey qui évolue au niveau Ligue Elite, le plus haut-niveau national. J’ai l’honneur d’être un des ambassadeurs de cette Ligue Elite. Je suis également joueur de l’Équipe de France de Roller Hockey.

Comment avez-vous découvert ce sport ? Racontez nous votre première approche avec cette discipline ? 

Ça commence à dater (rires).

J’ai commencé par le hockey sur glace à Anglet à l’âge de 4 ans, essentiellement car mon grand frère en faisait. Je suis dans les patinoires depuis que je suis né, j’ai presque eu des patins à la naissance pour dire.

Puis je suis parti vivre avec ma famille aux États-Unis en 2006, à Dallas (Texas), où mon père était expatrié avec son travail. J’ai expérimenté le roller hockey pendant une saison (à 6 ans) et à l’occasion de plusieurs stages l’été. J’ai ensuite évolué en hockey sur glace pendant 3 ans, une première saison au Tornado Stars, et deux saisons en poussin avec les Dallas Scots.

En 2009, je suis rentré en France auprès de mon club formateur où j’ai continué le hockey sur glace en sport-études au collège, et ce, jusqu’en cadet. Je me suis pris de passion pour ce sport.

Ensuite, à 16 ans, il fallait faire un choix entre la vie professionnelle et le hockey.

Je n’avais pas envie de m’isoler et de prendre de risque, car c’est aussi un choix fort que de se cloisonner dans un sport. On a souvent tendance à oublier qu’être joueur professionnel, c’est aussi beaucoup de contraintes. 

Au niveau éducatif, le système français est à mon sens peu adapté pour allier études et sport de haut niveau, notamment pour le hockey sur glace. Des aménagements sont mis en place par certains clubs et par les régions, mais je trouve que ce n’est pas suffisamment intéressant. C’est un rythme  plus qu’intensif, c’est du surmenage, donc difficilement tenable. Au-delà de ça, à l’époque, après une série de blessures, je n’avais plus l’ambition nécessaire. J’ai donc décidé de quitter la glace pour m’orienter vers le roller hockey. 

Le roller hockey est plus amateur, il demande moins de temps et d’investissement que le hockey sur glace. C’était un bon compromis, pour bien étudier et pratiquer le sport que j’aime. Je me suis donc lancé dans ce sport, que je trouve génial, qui m’a totalement conquis.

La discipline du Roller Hockey demeure encore méconnue en France. Pouvez-vous nous expliquer rapidement le principe et les règles de base ? 

Concrètement, ça ressemble beaucoup au hockey sur glace. 

Il se déroule sur une surface adhérente, un terrain de type gymnase de 60m de long sur 30m de largeur. Nous jouons à 4 joueurs de champ et 1 gardien de but dans chaque équipe. Au plus haut niveau, un match comprend deux périodes de 25 minutes. L’objectif final étant, vous l’aurez compris, de marquer plus de buts que l’équipe adverse. 

C’est un sport très intensif, l’ensemble des joueurs de champ tournent toutes les 45 secondes/ 1 minute 30. C’est une vraie organisation, il faut trouver une bonne alchimie avec chacun des blocs. Il faut avoir un banc bien garni, en moyenne il y a 14 joueurs sur le banc (soit 3 blocs de 4 joueurs) et 2 gardiens.

Les principales distinctions avec le hockey sur glace, hormis la surface et le nombre de joueurs sur le terrain, sont l’absence de hors-jeux, de dégagements interdits et de contacts violents entre joueurs. Néanmoins, il reste un sport à contacts soumis à diverses protections.

Quel est votre club ? Quelles sont les ambitions de l’équipe ?

J’ai commencé le roller hockey ici, dans mon club actuel des Artzak d’Anglet, c’est un des plus grands clubs français. Je joue dans ce club qui a beaucoup de valeurs que je partage. Aucun joueur n’est rémunéré, on joue tous les uns pour les autres et pour le club. Nous sommes surmotivés. C’est le sport que j’aime.

A l’heure actuelle, on est deuxième du championnat de Ligue Elite, on a perdu seulement trois matchs depuis le début de la saison. On peut viser loin cette année notamment en championnat car malheureusement nous avons été éliminés en quart de finale de la coupe de France.

Quels sont vos objectifs personnels, sportifs?

Étant joueur de roller hockey de « haut-niveau », j’évolue dans le plus haut championnat français et je fais partie du groupe France, c’est une véritable fierté. Ce sport que j’aime représente également beaucoup de sacrifices, entre les stages intensifs et les entraînements tard le soir. De plus, comme évoqué précédemment, nous ne sommes pas rémunérés, mais seulement indemnisés, je me dois donc également de bien terminer mes études de kinésithérapie.

Mes objectifs premiers, ce sont les échéances avec l’équipe de France, les World Games et le Championnat du monde, mais également viser le titre de champion de France et se qualifier pour la coupe d’Europe en remportant ce dernier trophée.

Quel est l’équipement d’un joueur ? Quel est son coût ? 

Tout d’abord, on a des protections, un casque avec visière, des gants, des coudières, une culotte c’est-à-dire une gaine, une coquille et des jambières. 

Ensuite on a les patins et les crosses. Les patins haut de gamme coûtent entre 600€ et 1000€ et ils durent environ 1 à 2 saisons si on s’en sert tous les jours. Il y a aussi les roues qu’on met sur nos rollers, un jeu de roues s’achète en moyenne 90€. Les crosses c’est ce qui revient le plus cher puisqu’une crosse coûte entre 100€ et 300€, et on en casse une toutes les trois semaines : c’est du consommable qui est sans cesse renouvelé.

Tout ce matériel coûte cher car il est importé en France et donc soumis aux taxes et aux marges importantes des revendeurs. 

Comment est organisé ce sport au niveau national ? Existe-t-il un championnat professionnel? 

Notre sport fait partie de la très grande Fédération Française de Roller et Skateboard (FFRS), qui comprend 13 Ligues régionales et 56 Comités départementaux pour l’ensemble des disciplines.

Concernant le roller hockey, le plus haut niveau de championnat français est la Ligue Élite. Ensuite, on retrouve le championnat de National 1, de National 2 et de National 3, puis de Pré-national. 

L’ensemble de la discipline est amateure, mais on retrouve quelques clubs semi-professionnels, comme Rethel (actuellement 1er), qui ont beaucoup de joueurs internationaux étrangers avec des contrats de travail. 

Personnellement, je joue dans un club 100% amateur, où personne n’est rémunéré, et nous sommes actuellement 2ème du championnat.

Aujourd’hui peut-on vivre du roller hockey en France ? 

En France, en tant que français, c’est très compliqué de vivre de ce sport. 

C’est déjà un peu plus facile à l’étranger. Il y a aussi des joueurs qui ont des contrats de travail avec des clubs en Ligue Élite, et qui sont rémunérés parce qu’ils entraînent les équipes jeunes, occupent diverses fonctions au sein des clubs à côté de leur activité sportive.

A défaut d’avoir des joueurs salariés, on peut difficilement parler de transfert. Mais, existe-il, dans d’autres pays, un « marché » avec des championnats plus « professionnels » ?

Il existe des championnats de haut niveau assez intéressants en Espagne mais également en Italie, où les joueurs salariés sont bien souvent rémunérés.

Aux États-Unis, il n’y a pas de championnat, de réelle saison de roller hockey à proprement parler. Il y a un système de tournois sur plusieurs jours et des joueurs sont invités et payés par les organisateurs sous forme de contrat de prestation de services. 

Ce sont de gros évènements qui rassemblent tous les meilleurs joueurs des USA et des autres pays du monde.

Votre discipline est rattachée à la Fédération française de roller et skateboard (FFRS). Pourquoi n’est-elle pas sous l’égide de la fédération française de hockey sur glace ? 

Effectivement, il y a eu à un moment donné un débat à ce sujet. Les deux fédérations que vous citez ont essayé par le passé de se rallier et de ne faire qu’une, mais finalement ça ne s’est jamais fait. Il faut savoir qu’il y a énormément de concurrence entre ces deux sports.

Avant que le monopole du roller hockey ne revienne à la World Skate au niveau mondial (et à la FFRS en France), il y avait deux compétitions internationales distinctes. 

Il y avait la IIHF (International Ice Hockey Federation) qui avait fait un championnat du monde réservé aux seuls joueurs de hockey sur glace.

À côté de ça, il y avait la World Skate (ex-FIRS, Fédération internationale de roller sports) à l’international, qui organisait ses propres championnats du monde.

Aujourd’hui, la Fédération Française de Hockey sur Glace (FFHG) et la Fédération Internationale de Hockey sur Glace (IIHF) ont totalement arrêté le roller hockey.

Si on considère le « Hockey » en général, le Hockey sur Glace est très populaire en France, il détient la majorité du marché avec plus de 25 000 licenciés. Alors que nous, nous sommes près de 62 000 licenciés à la FFRS mais seulement 15 000 licenciés en roller hockey. 

Malheureusement, le roller hockey a longtemps été considéré comme un sport de garage. 

À l’époque, il ne se jouait pas forcément sur des terrains réglementés, mais un peu à l’extérieur, sur des terrains non homologués… il a été dénigré.

Aujourd’hui, le roller hockey est bien structuré et un gros travail a été fait à ce niveau-là, il faut le reconnaître et s’en féliciter. Le roller hockey français est aujourd’hui un des plus, voire, le plus reconnu au monde en matière de structure et de championnat.

En tant que joueur de Ligue Elite, bénéficiez-vous du statut de sportif de haut niveau (SHN) ?  Quels sont vos avantages ? Y a-t-il des aménagements scolaires ?

Le roller hockey est effectivement une discipline reconnue de haut niveau par le Ministère des Sports depuis de nombreuses années. En rentrant dans les critères d’octroi du statut, c’est-à-dire être jeune, participer à des évènements sportifs majeurs et des performances, et faire des résultats dans ces derniers, on peut bénéficier du statut de SHN.

Grâce à ce statut, nous avons de nombreux avantages, tels que des subventions et des aménagements de notre emploi du temps scolaire. 

A titre d’exemple, si je pars pour une compétition internationale, nationale, ou pour un stage préparatif, je suis autorisé à rater les cours et à les rattraper à l’issue de l’évènement sportif. 

De plus, c’est notamment grâce à mon statut de sportif de haut niveau que je suis rentré en école de kinésithérapie. 

En 2020 j’ai participé à des stages avec l’Équipe de France sénior et j’ai intégré en conséquence la catégorie « sénior » des SHN. Ce statut est valable un an, de novembre à novembre, et renouvelable, tant qu’on fait partie du groupe France. 

Vous avez été champion du monde junior 2017 avec la France, félicitations. Comment se sont déroulées les sélections ? Y a-t-il des listes de présélection, des stages de sélection ?

Lorsque j’ai été champion de France roller hockey en 2016, j’ai été directement sélectionné en Équipe de France espoir, où on a remporté les championnats d’Europe. Avec l’équipe de France junior on a terminé 5ème à Asiago en Italie.  En 2017, on a été sacrés champion du monde junior en Chine à Nanjing (Nankin). 

En 2018, j’ai refait les mondiaux juniors et on est arrivés à la 4ème place. 

2019 a été une année de trêve en Équipe de France pour moi, je me suis fait opérer du genou suite à plusieurs blessures, et puis je passais peu de temps après en catégorie sénior où la marche est un plus élevée. En 2020, étant dans la catégorie sénior, j’ai participé à un stage France avant que le Covid vienne stopper mon élan.

Pour les jeunes, les clubs proposent des joueurs aux ligues régionales. Puis, sont organisées des compétitions inter-régions, où les sélectionneurs sont conviés pour repérer les joueurs et préparer leurs listes. Ils sélectionnent ensuite les joueurs pour des stages en France. Il y a en moyenne 32 joueurs par stage, avec des tests, changements et adaptations au vu des performances réalisées au cours des stages. La liste finale comporte en moyenne 20 à 28 noms.

En sénior, le sélectionneur regarde directement le championnat de France Elite de Roller Hockey, ainsi que les autres championnats hors-France, et il organise des stages France pour peaufiner sa sélection.

Entre l’année passée et cette année, il y a eu seulement deux joueurs français évoluant en Espagne (Barcelone et Madrid), et un qui joue en Italie. A l’image du rugby, le championnat de France de Roller Hockey est un des meilleurs championnats au monde, très structuré au niveau fédéral. Beaucoup d’Américains et de Canadiens viennent jouer en France pour pratiquer cette discipline toute l’année, et non pas seulement lors de quelques tournois qui sont organisés par des organismes privés. 

Avec les séniors, j’ai fait un championnat du monde en Italie à Rosario en 2021 (5ème). Depuis, je participe aux stages avec le groupe France. 

Quelles sont vos prochaines échéances ? 

On va avoir une échéance très importante en juillet, ce sont les « World Games », c’est une compétition parallèle aux Jeux olympiques. Ils regroupent l’ensemble des sports qui ne sont pas « olympiques » et qui prétendent à le devenir en vue de participer aux futures JO. Il y a même des sports individuels comme le squash ou le billard, et des sports collectifs, tels que le football américain, l’ultimate… et donc le roller hockey.

La prochaine édition se déroule du 7 au 17 juillet 2022 à Birmingham aux États-Unis.

Il y a seulement huit équipes qui représentent le roller hockey, dont la France. Nous nous sommes qualifiés grâce à notre classement au dernier championnat du monde.

Ensuite, en octobre, il y a les « World Skate Games ». Cela correspond aux championnats du monde de tous les sports de rollers dans un même endroit et au même moment. 

J’espère pouvoir participer à ces deux compétitions.

Justement, vous évoquez les World Games, compétition moins prestigieuse que les JO, certes, c’est une sorte de salle d’attente pour ces derniers. En août 2016, le skateboard est rentré dans le cercle fermé des disciplines olympiques. Il a intégré le programme des jeux de Tokyo en 2021 et bientôt celui de Paris en 2024. Le roller course, quant à lui, est entré au programme des Jeux Olympiques de la Jeunesse en 2018. Espérez-vous voir le roller hockey aux JO de Los Angeles en 2028 ? 

On n’a pas encore fait les Jeux de la Jeunesse en Roller Hockey, et je ne connais pas du tout les critères requis et le processus pour y participer. 

Mais évidemment, étant plus âgé et sûrement non éligible pour les JOJ, on espère tous participer aux JO. Ça serait une grande étape dans le développement de notre sport.

Néanmoins, pour qu’une discipline soit éligible aux JO, il faut que le sport que l’on présente soit pratiqué par des hommes dans 50 pays sur trois continents différents, et par les femmes dans 35 pays sur trois continents différents. Ce critère du nombre de licenciés minimum à atteindre pour être éligible à la qualification de « sport olympique » nous fait défaut. 

En effet, ce nombre est calculé à l’échelle internationale, il faut que sur chaque région ou continent, il y ait un nombre minimal de licenciés. En Europe, en Amérique et récemment en Asie, ce sport se développe rapidement. Néanmoins, il me semble qu’en Afrique, ce critère olympique ne soit pas rempli.

Comment aider au développement de la pratique du roller hockey ? Au niveau fédéral, avez-vous des idées d’évolutions pour accroître l’attractivité de votre sport ? 

Selon moi, oui, il y a beaucoup de choses à faire, mais comment, ça c’est une autre question.

Cette année, je suis ambassadeur de la Ligue Élite. Deux joueurs par club sont désignés ambassadeurs pour promouvoir la Ligue Elite auprès de la jeunesse en France. 

Je pense que ce travail démarre par la sensibilisation auprès des plus jeunes, car on peut observer que dans les plus petites catégories, on manque de pratiquants jeunes. De nombreux clubs n’arrivent pas à proposer des équipes pour certaines catégories d’âge. Il faut aller dans les écoles, présenter ce sport, leur faire découvrir toute la beauté et le plaisir que procure cette discipline et ainsi ramener le plus de licenciés possible dans les clubs. 

Il y a également le virage médiatique qui serait un développement intéressant afin qu’on gagne en visibilité et qu’on soit davantage reconnu. On n’a malheureusement pas les contacts du hockey sur glace et leur spectacle naturel des « bagarres », mais c’est un sport de possession, de stratégie, de rapidité au niveau des passes et des tirs, c’est un sport impressionnant. 

Enfin, sensibiliser les parents des enfants est une bonne chose. Contrairement au hockey sur glace où il y a beaucoup de blessures, des chocs, des commotions cérébrales ; il y a certes des contacts, mais très peu de blessures dans notre sport. Ce peut être un bon point à soulever auprès des mamans (rires).

A l’heure actuelle, êtes-vous encore impacté par le covid-19 ? Les restrictions des deux dernières années vous ont-elles été préjudiciables ? 

Merci pour cette question.

On est reconnu comme sport de haut niveau en France au même titre que le football, le rugby, le handball ou encore le hockey sur glace. 

Ces derniers ont tous pu continuer leur championnat sur la dernière année du covid, l’an passé. Nous, nous n’avons pas eu ce droit, ce privilège, notre championnat de première division, la Ligue Elite s’est arrêté brusquement. Nous n’avons pas eu d’explication ou de retour à ce niveau-là.

Seuls les joueurs de l’équipe de France ont pu s’entraîner, soit seulement 4 personnes dans mon club. Dans les autres championnats de pays européens, les équipes ont également continué à jouer. On s’est donc entraîné à 4 en vue des championnats du monde. Ce qui explique notre résultat… Les autres joueurs non sélectionnés en Équipe de France, en raison du covid, n’avaient même pas le droit de s’entraîner. C’est incompréhensible.

Si on veut espérer se développer, s’imposer auprès des jeunes et du public, gagner en visibilité, il faut que nous soyons traités de la même manière que les autres sports collectifs. Cette discrimination nous a été grandement préjudiciable.

De plus, j’aimerais soulever un point qui nous handicape grandement. 

Chaque année, la fédération nous subventionne, pour les déplacements notamment. Il s’agit d’une enveloppe forfaitaire et identique pour chacun des clubs d’un même championnat, ce qui est très inégalitaire. Malheureusement, notre club se situe à l’extrême sud-ouest de la France, je vous laisse deviner les coûts que représente chacun de nos déplacements… Une revalorisation ou un nouveau calcul des subventions serait une très bonne chose.

Le samedi 26 et le dimanche 27 mars prochain, se déroule à la Halle Georges Carpentier (81 boulevard Masséna, 75013 Paris), les finales de la Coupe de France de Roller Hockey. Il s’agit du plus grand événement rassemblant les meilleures équipes féminines et masculines de l’hexagone. Vous comptez participer à cette « fête » ? 

Normalement, il s’agit d’une vraie Coupe de France comme cela existe au football, qui rassemble tous les clubs de national 4, 3, 2, 1 et de la Ligue Élite qui peuvent y participer.

Au début, ce sont les équipes des clubs des « petits » championnats qui rentrent dans le tableau et se départagent. Puis, les équipes de Ligues Elite entrent dans la compétition en 16ème ou 32ème de finale à l’image du football.

Et donc, à Carpentier les 26 et 27 mars prochains, se dérouleront les demies-finales et les finales, soit 4 équipes masculines et 4 équipes féminines qui vont s’affronter ; et seront donc sacrés les vainqueurs de la coupe de France de Roller Hockey masculin et féminin. 

Exceptionnellement, cette année, au désespoir de beaucoup de clubs, la Fédération a choisi de ne représenter que les équipes de Ligue Elite. Donc tant mieux pour nous, mais c’est dommage car cela gâche l’esprit de la coupe de France. 

L’an dernier, l’équipe de Tarbes en national 3 avait battu l’équipe d’Angers de Ligue Élite, c’était magique ; ils ne pourront pas réitérer leur exploit cette année. C’est pourtant ça la beauté du sport, l’aléa sportif.

Cet événement à Carpentier qui se déroule le dernier weekend de Mars est le plus grand événement de Roller Hockey sur notre territoire. C’est une réelle vitrine pour notre sport, et malgré la situation sanitaire et les modalités d’accès, j’espère que les spectateurs répondront présents et participeront à cette belle fête.

Une petite question pour tous ceux qui nous lisent, et qui auraient envie d’essayer le roller hockey. Ce sport peut-il être pratiqué de manière occasionnelle ? 

Pendant la saison s’étalant de septembre à juin, ce n’est pas forcément possible, en raison notamment de questions assurantielles. Il faut alors prendre sa licence à l’année.

Néanmoins pendant l’été, à partir du mois de juin, il y a plusieurs tournois qui s’organisent dans les différents clubs où il est possible de prendre une licence à la journée ou pour un week end et faire des tournois avec des amis. Parfois l’entrée est libre, c’est-à-dire sans condition d’expérience, parfois il faut justifier d’un certain niveau ; mais c’est un sport que je conseille et recommande à tous.

Nos dernières publications

Paris Arbitration Week 2024 – Discussion organisée par K&L Gates avec le Centre de Règlement des Différends Sportifs du Canada et la Chaire de recherche sur la sécurité et l’intégrité dans le sport de l’Université Laval (Québec)

Paris Arbitration Week 2024 – Discussion organisée par K&L Gates avec le Centre de Règlement des Différends Sportifs du Canada et la Chaire de recherche sur la sécurité et l’intégrité dans le sport de l’Université Laval (Québec)

Il y a déjà deux ans, Jurisportiva vous présentait le Centre de Règlement des Différends Sportifs du Canada (CRDSC)[1], institution unique offrant au contentieux sportif amateur des solutions amiables et adaptées. À l’occasion de la Paris Arbitration Week 2024, le...