Marie Jourdain a débuté sa carrière en tant qu’avocate spécialisée en propriété intellectuelle, droit des nouvelles technologies, des médias et de l’entertainment. Elle a, à ce titre, notamment été détachée du cabinet Clifford Chance en tant que Responsable juridique chargée du programme commercial et de protection des droits de la Coupe du Monde de Rugby en France, en 2007. En 2012, elle rejoint Renault Sport Racing France comme Responsable juridique puis est nommée secrétaire générale. De 2016 à 2020, elle occupe le poste de General counsel de l’entreprise en France et en Angleterre avant de devenir la Directrice juridique de la business unit Alpine au sein du groupe Renault. Marie Jourdain est également l’une des fondatrices du club d’affaires Comète, le club business de la nouvelle génération de femmes leaders.
Depuis 2022, Marie Jourdain a rejoint On Location, acteur majeur du secteur mondial de l’hospitalité, en qualité d’abord de Legal & Compliance Director et désormais en tant que VP Legal & Business affairs. En liaison directe avec le siège américain, elle met à profit ses compétences et son expérience pour mettre en place et déployer le nouveau modèle d’hospitalité présenté en juin dernier par le Comité International Olympique. On Location ayant obtenu l’exclusivité des programmes d’hospitalité des Jeux olympiques jusqu’en 2028, Marie participera notamment à la mise en place du programme pour les J.O. d’été de Paris 2024, d’hiver de Milan-Cortina en 2026 et enfin avec ceux de Los Angeles en 2028. Entretien.
Bonjour Madame, pourriez-vous vous présenter dans un premier temps ?
Je suis actuellement VP Legal & Business Affairs chez On Location, leader mondial de l’hospitalité haut de gamme dans les domaines du sport, du divertissement, de la mode et de la culture. On Location est également opérateur exclusif des programmes d’hospitalité des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, Milano Cortina 2026 et Los Angeles 2028.
J’ai exercé la profession d’avocat pendant 8 ans dans des cabinets d’avocats d’affaires internationaux en droit des affaires. J’ai débuté chez Clifford Chance où j’ai été détachée pendant deux ans auprès de la Fédération Internationale de Rugby et leur agent commercial, IMG, comme Responsable Juridique du Programme Commercial et de Protection des Droits de la Coupe du Monde de Rugby 2007. J’ai ensuite développé une expertise en droit des affaires dans l’industrie du sport et du divertissement, en intervenant pour de nombreux acteurs, en France et à l’international, dans des disciplines variées (football, tennis, voile, escrime, badminton, sport automobile, etc.).
En 2012, je quitte la profession d’avocat, ayant été recrutée par le Groupe Renault, au sein duquel j’ai travaillé 10 ans. Je commence comme Responsable Juridique de Renault Sport F1, filiale en charge du développement et de la commercialisation de moteurs de Formule 1. Je suis ensuite nommée Secrétaire Général, en charge des départements juridique, business, marketing & communication. Suite à la décision du Groupe Renault de développer très significativement son implication en sport automobile (acquisition d’une écurie de Formule 1 en Angleterre, développement d’une académie de jeunes pilotes, participation au championnat du monde de Formule E, organisation de championnats de monoplaces, e-sport …), je prends le poste de General Counsel de la Business Unit Renault Sport Racing en France et en Angleterre. En 2021, dans le cadre de la réorganisation du Groupe et la création de la Business Unit Alpine, afin de redynamiser et développer la marque éponyme, je suis nommée General Counsel d’Alpine.
En 2022, je rejoins On Location comme Legal & Compliance Director. Depuis 2023, je suis VP Legal & Business Affairs, en charge des départements Legal, Compliance et Procurement.
Lorsque l’on regarde votre carrière, le sport semble toujours avoir été présent. Avez-vous une accroche particulière avec ce secteur?
L’industrie du sport et du divertissement occupe une place significative dans mon expérience professionnelle. Avec du recul, mon détachement au sein de la Fédération internationale de Rugby s’est révélé être un déclencheur. Cette industrie est un microcosme, je constate que la plupart des professionnels avec lesquels j’ai travaillé lors de la Coupe du Monde de Rugby 2007 sont aujourd’hui impliqués dans les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 et ont été impliqués dans de nombreux événements dans lesquels j’ai été moi-même impliquée. Le développement de mon réseau depuis plus de 15 ans s’est avéré extrêmement précieux et a été source de nombreuses opportunités professionnelles dans ce domaine.
Cela étant, je préfère prendre du recul sur cette soi-disant spécialisation dans le sport. Le sport, ce n’est pas la partie la plus prégnante de mon travail, loin de là. Mon expérience chez Renault est assez symbolique à cet égard : ce sont principalement pour des objectifs marketing et technologiques que les constructeurs s’engagent en sport automobile ! Ainsi, dans ma vision des choses, ma contribution est plus focalisée sur le business que sur le sport.
Pour autant, il est clair que j’aime évoluer dans cet environnement. Il y a toujours une forme de magie qui opère lorsque l’on est impliqué dans des événements sportifs ; l’adrénaline qui les accompagne est vraiment stimulante. J’ai un attachement profond pour les valeurs associées au sport, notamment le sens du collectif, la persévérance, l’excellence, la résilience et l’émotion suscitée par l’effort et je m’efforce de les appliquer au quotidien.
Au cours de votre passage chez Renault, vous avez participé aux négociations et à la mise en œuvre et pilotage du partenariat Netflix “Formula 1: Drive to survive”. Que pouvez-vous nous dire à ce sujet ?
« Formula 1 : Drive to Survive » est une série-documentaire diffusée depuis 2019 sur la plateforme Netflix. A ses prémices, l’objectif de ce projet était de présenter la Formule 1 sous un angle nouveau, en révélant les coulisses de ce sport. À l’époque, Netflix était un des leviers pour permettre diversifier les modes de monétisation du sport automobile et, surtout, rajeunir l’audience.
Quand le Groupe Liberty Media, nouveau propriétaire de la F1, a proposé ce programme, les avis étaient mitigés au sein du paddock. Il faut savoir que la Formule 1 est par nature un milieu secret, opaque, confidentiel et méfiant vis-à-vis de tout média intrusif et donner un accès privilégié aux écuries et au paddock n’est absolument pas naturel. Cela étant, pour les écuries les moins médiatisées, il s’agissait d’une opportunité unique pour développer leur visibilité, leur popularité et leur attractivité car la médiatisation est traditionnellement proportionnelle aux résultats sportifs en Formule 1. Tel était le cas à l’époque pour le Groupe Renault, qui était revenu en F1 en 2016 après le rachat de l’écurie Lotus F1 Team et dont les performances sportives étaient encore assez moyennes.
C’est dans ce contexte que Renault a pris l’initiative de coordonner l’ensemble des négociations avec Netflix pour toutes les écuries et j’ai eu l’opportunité de participer aux discussions et à la mise en œuvre du partenariat avec Netflix. Les négociations ont duré plusieurs mois et une des difficultés principales a consisté à trouver un équilibre subtil entre la possibilité pour Netflix d’être en mesure d’immerger véritablement le public dans l’écurie, le paddock et au plus près des pilotes de F1 tout en préservant l’image et la réputation des écuries mais aussi la confidentialité des données stratégiques et techniques.
In fine, la série a connu un succès extraordinaire, en apportant un regard nouveau et unique sur l’univers de la F1 et a boosté la popularité de ce sport. Preuve de son succès : Mercedes et Ferrari qui n’avaient pas voulu participer à la première saison ont rejoint le projet dès la deuxième. Nous en sommes désormais à la saison 6.
Vous avez également été Responsable Juridique de la Fédération Internationale de Rugby, en charge du Programme de Protection des Droits de la Coupe du Monde de Rugby 2007 ? Pouvez-vous nous dire quelques mots sur cette expérience ?
Jeune avocate chez Clifford Chance, j’ai eu l’incroyable opportunité d’être détachée pendant deux ans auprès de la Fédération Internationale de Rugby (International Rugby Board) et de leur agent commercial, IMG dans le cadre de la 6ème Coupe du Monde de Rugby 2007 qui s’est déroulée en France et en Angleterre.
Le Programme de Protection des Droits visait à lutter contre quatre types d’activités illicites majeures : la contrefaçon, la revente illégale de billets, l’utilisation illicite de contenus audiovisuels et « l’ambush marketing » (pratiques de sociétés qui ne sont pas partenaires officiels de l’événement mais qui tentent cependant de bénéficier de manière indue de la notoriété associée).
Le succès du Programme de Protection des Droits constitue un élément majeur pour la réussite d’un événement sportif et ses organisateurs. En l’espèce, les revenus générés par la Coupe du Monde de Rugby permettent l’organisation des prochaines éditions mais aussi le développement du rugby à travers le monde (financement des championnats actuels, de la création de nouveaux tournois, des subventions, des fédérations, des licenciés, etc.). Ces revenus dépendent notamment des sociétés qui contribuent à l’événement (partenaires, sponsors, fournisseurs, diffuseurs, licenciés, etc.) en payant des sommes très significatives aux organisateurs pour acquérir l’exclusivité d’utilisation des droits commerciaux (appellations, marques, dessins, billetterie & hospitalité). Il est donc indispensable de protéger ces droits commerciaux ; à défaut, les sponsors et autres partenaires risqueraient de ne pas renouveler leurs contrats, ce qui serait de nature à porter atteinte à la viabilité et la pérennité du sport.
C’est dans ce contexte que j’ai développé et mis en œuvre le Programme de Protection des Droits de la Coupe du Monde de Rugby 2007. Quatre types d’activités illicites majeures avaient été identifiés : la contrefaçon, la revente illégale de billets, l’utilisation illicite de contenus audiovisuels et l’ambush marketing.
La stratégie a été déployée en trois temps : information, prévention et réaction. Tous les acteurs du tournoi ont été impliqués (organisateurs, participants, partenaires, villes, autorités, médias, public, etc.). De nombreuses mesures ont été mises en place pour informer, prévenir et réagir aux violations des droits du tournoi : campagne nationale d’information du public, collaborations spécifiques avec les principales plateformes e-commerce, création d’un programme de coopération national exclusif avec les autorités publiques (gendarmes, police, DGCCRF, douanes, mairies), développement de technologies de pointe pour assurer la sécurisation et la traçabilité des billets, etc.
Vous travaillez désormais chez On Location. Pourriez-vous nous en dire plus sur l’entreprise ?
On Location est un leader mondial de l’hospitalité expérientielle haut de gamme qui offre des services de billetterie, d’expériences personnalisées, de production d’événements live et de gestion de voyages dans les domaines du sport, du divertissement et de la mode. On Location est le prestataire de services officiel de plus de 150 détenteurs de droits emblématiques, comme la NFL, le championnat NCAA, l’UFC et la PGA of America, ainsi que de nombreux artistes et festivals de musique. On Location est une filiale d’Endeavor, une société internationale présente dans le milieu du sport et du divertissement.
En juin 2021, le Comité International Olympique (CIO) a annoncé avec le Comité International Paralympique (IPC) et les comités d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, Milano Cortina 2026 et Los Angeles 2028 un nouveau modèle d’hospitalité mondial. A l’issue d’un processus de sélection, On Location a été désignée comme opérateur officiel exclusif d’hospitalité pour ces trois olympiades. En collaboration avec les comités d’organisation, On Location offrira des expériences de choix en termes d’hospitalité aux passionnés de sport et aux parties prenantes des Jeux, avec des forfaits comprenant des billets pour assister à la majorité des compétitions sportives des Jeux, billets combinés à des services exceptionnels sur les sites de compétition ou au cœur de la ville (hébergement, transport, gastronomie, activités touristiques, etc.).
Les comités d’organisation, les comités olympiques nationaux et leurs équipes olympiques seront les principaux bénéficiaires des revenus générés par cette nouvelle approche centralisée, qui soutiendra l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques, les délégations olympiques du monde entier et leurs athlètes. Paris 2024 seront ainsi les premiers Jeux à mettre en place ce nouveau modèle de vente d’hospitalité mondial. Le modèle sera plus simple, en permettant aux fans du monde entier d‘acheter des offres d’hospitalité par l’intermédiaire d’un réseau de distribution mondial : en plus des équipes commerciales d’On Location réparties partout dans le monde, un large réseau de distributeurs présents à l’international proposera des offres personnalisées, une tarification standardisée et un haut niveau de service dans les marchés locaux. Le modèle sera également plus équitable et transparent, les clients et les parties prenantes ayant la possibilité d’acheter les offres de leur choix.
Nous espérons, aux côtés du Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, révolutionner l’expérience d’hospitalité olympique, en proposant des offres globales à un public plus large qu’auparavant, en mettant en valeur l’art de vivre à la française, la gastronomie, la culture, l’art, le sport et l’innovation, tout en respectant l’héritage des Jeux Olympiques et Paralympiques.
Quelles sont vos missions au sein d’On Location ?
Je suis actuellement VP Legal & Business Affairs – Olympic & Paralympic Games au sein d’On Location, direction qui regroupe les départements Legal, Compliance et Procurement.
Les Jeux Olympiques et Paralympiques d’été sont le premier événement sportif mondial et leur organisation suppose un travail de titan pour toutes les personnes impliquées. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 19 jours de compétition, 32 sports, 329 événements sportifs, 35 enceintes sportives, 10 500 athlètes, 206 Comités Nationaux Olympiques, 40 000 volontaires, plus de 10 millions de billets, 500 000 spectateurs pour la cérémonie d’ouverture, 52000 chambres réservées et 1 milliard de téléspectateurs. Les départements Legal, Compliance et Procurement sont impliqués en amont, pendant et en aval de cet événement et leur tâche sera d’envergure !
Leur champ d’intervention est très large et ils travaillent avec toutes les autres directions d’On Location : marketing, communication, vente & distribution, transport, ressources humaines, finance, transport, évènementiel, restauration, hébergement, etc. Ils collaborent également avec les principales parties prenantes des Jeux Olympiques et Paralympiques comme les Comités d’Organisation et le Comité International Olympique ou encore les autorités locales.
On parle souvent de ce type de départements comme des « fonctions support » ou des « services corporate ». Cela me semble extrêmement réducteur et surtout inexact au regard des missions qui leur sont confiées. Ces départements ont en effet des fonctions stratégiques qui permettent aux entreprises de rester compétitives et de gagner en efficacité. Ils sont ainsi indispensables à la réussite des projets des directions dites opérationnelles.
Le département Legal (ou Juridique) est chargé des affaires juridiques et contractuelles. Ce département est responsable de la rédaction et la négociation de tous les contrats conclus par On Location. Il fournit également au quotidien des conseils juridiques qui doivent être pragmatiques, efficaces et adaptés tant aux objectifs et aux contraintes d’On Location qu’au projet Olympique & Paralympique. Toutes les équipes d’On Location sont amenées à interagir avec le département Legal, qui est de fait impliqué dans de multiples domaines du droit : droit des contrats (français et internationaux), distribution, concurrence, propriété intellectuelle, nouvelles technologies, publicité, responsabilité, affaires réglementaires, droit des sociétés, contentieux, etc.
Le département Compliance (ou Conformité) est responsable de la conformité de l’entreprise aux réglementations, lesquelles sont nombreuses et très variées : éthique & anti-corruption, données personnelles, droit de la concurrence, boycotts et sanctions économiques internationales infligées à des États, etc. On assiste depuis plusieurs années à une augmentation significative des réglementations dans tous les domaines de l’industrie, accompagnée d’une augmentation importante des sanctions pénales, financières et juridiques. Du fait de la gravité pour une entreprise des conséquences associées à la non-conformité, disposer d’un département Compliance est désormais un prérequis.
Le département Procurement (ou Achats) a également un vaste périmètre et il s’inscrit en tant que catalyseur de la relation commerciale avec les fournisseurs et leur écosystème. En externe, il assure que la chaîne d’approvisionnement des biens et des services soit en adéquation avec les cahiers des charges établis avec les prescripteurs et clients internes sur plusieurs volets : le besoin, les coûts, la qualité, les délais, le respect des principes fondamentaux par les fournisseurs (droits humains, éthique, code de conduite, etc.). En interne, il accompagne les équipes dans leur feuille de route, en participant à la définition des besoins en fonction de l’offre marché, en créant de la valeur grâce aux négociations avec les fournisseurs, et en s’assurant que les risques liés à la chaîne de la valeur d’un bien ou d’un service acheté soient levés en amont.
Vous êtes, à côté de tout cela, membre fondateur de Comète. Pourriez-vous nous en dire plus ?
Comète est née d’un constat simple et bien trop connu : les femmes sont encore trop peu nombreuses au leadership des entreprises et restent isolées dans l’exercice de leurs fonctions. Nous œuvrons pour une juste représentation des femmes aux postes de leadership. L’objectif est d’accompagner collectivement les femmes dans leur développement personnel et professionnel, en favorisant des relations solides et une progression commune.
La communauté Comète est constituée de femmes dirigeantes et futures dirigeantes au sein de laquelle elles s’entourent de leur « board of personal advisors ». En pratique, ce board est un cercle de 8 membres Comète, soigneusement sélectionnées sur leur expérience professionnelle, qui se retrouvent tous les mois pour échanger. Les membres peuvent ainsi s’entraider, se challenger mutuellement, apprendre les unes des autres, adopter des perspectives différentes et trouver ensemble des solutions innovantes pour relever les défis auxquels elles sont confrontées. Une excellente illustration de la force de l’intelligence collective.
Les « Comètes » sont toutes animées par trois valeurs essentielles. D’une part, le collectif : nous croyons que la réussite consiste à savoir s’entourer des meilleur(e)s. Nous encourageons nos membres à se connecter avec d’autres femmes leaders pour échanger des idées, partager des expériences et construire des relations de soutien mutuel. Nous croyons que travailler ensemble peut nous aider à atteindre des objectifs plus grands et plus rapidement que ce que nous pourrions accomplir individuellement. Ensuite, l’ambition : nous croyons que l’ambition est un moteur puissant pour la réussite professionnelle. Nous encourageons nos membres à cultiver leur ambition en leur fournissant les outils nécessaires pour atteindre leurs objectifs de carrière et en les connectant avec une communauté solidaire d’autres leaders ambitieux. L’ambition c’est également celle de ne pas accepter le statu quo, faire bouger les lignes, et se rendre acteur de cette révolution douce. Enfin, nous valorisons l’authenticité en encourageant nos membres à être fidèles à elles-mêmes et à leurs valeurs personnelles dans leur parcours professionnel. Nous croyons que l’authenticité est la clé pour construire des relations de confiance, atteindre ses objectifs avec succès et avoir une vie professionnelle et personnelle épanouissante.
Comète se développe à une vitesse fulgurante et nous en sommes très fières. Créée en 2021, Comète compte aujourd’hui une communauté de 200 femmes leaders, 25 Boards of Personal advisors actifs, 10 coachs exécutifs qui accompagnent les membres au quotidien et nous organisons plus de 40 événements par an.
En promouvant la place des femmes dans le monde du travail nous avons pour ambition de contribuer à faire émerger de nouveaux modes de management, de nouvelles façons de travailler et plus largement, insuffler une nouvelle culture d’entreprise. Nous sommes convaincues que les changements sociétaux durables doivent s’opérer au travers d’une plus grande mixité au sein des instances de direction, et que la féminisation de la gouvernance des entreprises est définitivement un moyen de réunir enjeux économiques et impacts positifs.