La nouvelle a été annoncée lors de l’Assemblée Générale du Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) le 15 mai dernier par communiqué Brigitte Henriques rend son mandat de Présidente du Comité. Cette décision sera effective à compter du 29 juin prochain.
Elle fait suite à de nombreuses rivalités internes avec son prédécesseur Denis Masseglia et met un terme à une crise qui dure depuis plus d’un an et demi au sein de l’institution. En outre, le CIO pourtant frileux à intervenir au sein des affaires des comités nationaux, en a appelé à « la responsabilité de chacun pour que les conflits internes (…) cessent ».
La présidence par intérim du Comité est alors assurée, conformément aux dispositions statutaires de l’institution, par sa secrétaire générale Mme Astrid Guyart, qui sera notamment chargée d’organiser l’Assemblée Générale visant à élire le ou la nouvelle président(e).
Le CNOSF, bien qu’appelé par sa démissionnaire à demeurer « mobilisé(s) sur l’objectif essentiel et primordial : la pleine réussite des jeux (…) », n’en reste pas moins ébranlé à 14 mois du lancement des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024. Cette nouvelle s’inscrit, d’autant plus, comme la troisième démission d’un représentant d’importance au sein d’une institution sportive en France cette année, après celle de Bernard Laporte (Fédération française de rugby) et celle de Noël le Graët (Fédération française de football).
Au-delà de la fragilisation du CNOSF, cette situation remet alors au premier plan la question de la gouvernance du sport en France, à l’heure où la Ministre des Sports Mme Oudéa-Castéra a mis en place le 29 mars dernier un comité national pour renforcer l’éthique et la vie démocratique dans le sport, qui espérons-le portera ses fruits.