Interview de Mickaël Contreras (LNB)

par | 23, Fév, 2021

Jurisportiva interroge aujourd’hui Mickael Contreras, directeur juridique de la Ligue Nationale de Basket. Autour d’un échange très intéressant, Monsieur Contreras revient sur son parcours professionnel jusqu’à son arrivée à la LNB, sur ses missions en tant que directeur juridique mais également sur l’impact de la crise sanitaire sur le basket français. Comment le Covid19 affecte t’il profondément le modèle économique du basket français ? Cette crise sanitaire ne met t-elle pas en exergue les difficultés de structuration des budgets des clubs de Jeep Elite et de Pro B? N’est-ce pas l’occasion de repenser l’écosystème du basket français? C’est ce que nous verrons tout au long de cette interview avec Mickael Contreras.

 

Personne n’a envie de vivre le traumatisme de deux saisons blanches de suite

 

Bonjour Monsieur Contreras, dans un premier temps pouvez vous vous présenter ?

Bonjour. Je m’appelle Mickael Contreras, j’ai 40 ans. Je suis originaire de Grenoble. Je travaille dans le milieu du droit du sport depuis une quinzaine d’années maintenant. Je suis ou plutôt j’étais sportif (rires). J’ai un petit peu arrêté du fait de mes obligations professionnelles et de ma vie familiale assez chargée. Je suis féru d’un petit peu tous les sports mais j’ai essentiellement pratiqué le handball, la course à pied et le snowboard. Je n’ai pas spécialement pratiqué le basketball. Je joue de temps en temps, mais je suis vraiment pas bon (rires). Je n’ai découvert le basket professionnel que seulement quelques temps avant de prendre mes fonctions dans le milieu du basket en 2005. Je n’avais à ce moment là jamais assisté à un match de basket professionnel. Je trouve que c’est l’un des sports collectifs qui présente le plus d’intérêt à regarder dans la mesure où il se passe toujours quelque chose, il y a toujours de l’action. La balle circule vite mais tout de même moins qu’un palet de hockey par exemple. On n’est jamais déçu, on est assuré de voir du spectacle au basket, chose qui n’est pas forcément le cas au football, avec un match qui peut se terminer sur un score de 0-0.Malgré cela, professionnellement parlant, ce sport n’est jamais resté bien loin de moi. 

Quel à été votre parcours professionnel pour arriver à ce poste de directeur juridique de la Ligue Nationale de Basket (LNB) que vous occupez depuis presque 5 ans désormais ?

J’ai commencé avec un Master en droit, économie, gestion du sport à Limoges au Centre de Droit et d’Economie du Sport. J’ai fait mon alternance à « EASE » qui est une association indépendante d’organisations nationales d’employeurs intervenant dans le sport associatif, le sport professionnel et les loisirs actifs (fitness et loisirs de plein air) soutenue par le COSMOS, est une organisation d’employeurs, créée sous forme associative dans le sport. Ensuite, j’ai eu l’opportunité de travailler pendant 8 mois au Stade Rennais en tant que juriste. A l’issue de cette alternance, on m’a proposé un CDI à la Ligue Nationale de Basket (LNB) en 2005. J’ai intégré la LNB en tant que juriste en droit social afin de travailler sur les problématiques de sport du basket professionnel. Mon travail était essentiellement porté sur la régulation des compétitions et sur l’animation de la Commission Paritaire du Basket Professionnel puisque la convention collective du basket professionnel venait d’être signée à l’époque. Je suis resté 2 ans à la Ligue Nationale de Basket avant de rejoindre le « Levallois Sporting Club », un des principaux clubs Omnisports français qui est situé à Levallois Perret, en tant que directeur administratif et financier. J’ai passé 5 années là-bas, d’abord en tant que directeur administratif et financier, puis comme directeur général. C’était une aventure très enrichissante, c’est une structure importante avec un budget d’environ 11 millions d’euros et environ 300 salariés, dont 130 équivalent temps plein. Le club comptait 15 000 adhérents, on proposait énormément de sports différents : du sport pour tous, pour les enfants après l’école et plusieurs sections comptaient dans leurs rangs des sportifs professionnels comme Teddy Riner, Gévrise Emane, Jean-Philippe Gatien ou Maureen NISIMA par exemple. On a aussi organisé des événements d’assez grosse envergure comme des galas de boxe professionnels. Un de mes meilleurs souvenirs est le championnat du monde ayant opposé Jean-Marc MORMECK à David HAYE, malgré la défaite de Mormeck Mon rôle au sein de cette structure était intéressant car, au-delà de la coordination générale, mes missions étaient très larges et diverses. C’était des missions « touche à tout » sur l’aspect administratif et financier, sur l’aspect ressources humaines, mais aussi sur l’aspect institutionnel, avec les relations avec la municipalité. J’avais également des missions avec le Conseil régional, le Conseil général et la direction départementale de la cohésion sociale, que ce soit pour les cartes professionnelles, l’organisation d’évènements ou les demandes de subvention. Au bout de cinq ans, j’ai eu envie de retourner dans le milieu du sport professionnel, et j’ai eu la chance d’être accepté pour intégrer la Ligue Nationale de Rugby (LNR) en qualité de responsable des relation sociales. J’étais en charge de plusieurs missions au sein du service juridique relatives au droit social, en particulier la Commission paritaire et la prévoyance des joueurs. Je m’occupais également des  assurances ainsi que des ressources humaines. Après 4 ans, j’ai quitté la LNR avec comme idée de créer une structure de conseil notamment en structuration RH et en accompagnement sur l’optimisation sociale. Néanmoins, au bout de quelques semaines, la LNB m’a solliciter afin de les rejoindre, dans un premier temps pour un surcroit d’activité, et ensuite à plein temps en tant que directeur juridique. J’occupe ces fonctions depuis février 2016.

Quelles sont les missions-types du directeur juridique de la LNB?

Ce sont des missions relativement larges puisqu’elles vont couvrir tout l’aspect régulation des compétitions sur lequel je travaille en binôme avec la Direction Nationale du Conseil et de Contrôle de Gestion (DNCCG). Il y a aussi l’animation des travaux de la commission juridique, des règlements et de discipline mais également la commission paritaire. Il y a également les dossiers d’homologation des contrats et la qualification des joueurs et des entraîneurs, la rédaction et le contrôle des règlements. Je suis aussi membre de la commission des agents de la Fédération Française de Basketball où je représente la LNB. C’est une mission que j’avais déjà au rugby, qui m’intéresse. Enfin, je suis les litiges  peuvent survenir avec des prestataires/partenaires, les clubs avec nos conseils ainsi que de la rédaction et du suivi de tous les contrats commerciaux et de la rédaction des contrats de travail de tous les salariés de la structure. J’ai donc un rôle assez polyvalent.  

À quelles problématiques juridiques êtes-vous confrontés en temps de crise sanitaire ? 

Les problématiques sont évidemment beaucoup plus diverses et importantes en temps de crise sanitaire car la Ligue Nationale de Basket a été d’une part contrainte à s’interroger sur le sort de la saison 2019/2020 et a été amenée à accompagner les clubs pendant toute la période sanitaire concernant les relations avec les collectivités, les joueurs, les partenaires, à propos notamment des aides et des restrictions d’accès aux enceintes sportives. On a aussi accompagné les clubs vis-à-vis de l’arrivée sur le territoire français des joueurs étrangers en liaison avec les services de l’Etat, et ce n’était pas une mince affaire car cela nous occupe depuis l’été 2020. La crise sanitaire a impliqué aussi d’aménager nos compétitions et nos règlements. A ce titre, on prévoit au niveau de la DNCCG, des mesures un peu moins restrictives sur certains points, notamment sur le retour à l’équilibre financier en cas de situation négative tout en encadrant la masse salariale accordée aux clubs au montant qu’ils avaient budgété, il a donc fallu s’adapter. Enfin, au niveau de la partie statutaire, il a fallu prévoir tout cela. Pour terminer, on a beaucoup travaillé avec l’association nationale des Ligues de Sport Professionnel (ANLSP) dont la LNB est membre. 

En parlant de crise sanitaire, comment la Ligue Nationale de Basket gère t-elle l’actuelle crise du Covid19 et comment se prépare t-elle à ses conséquences sur le basket français?

J’aurais tendance à dire, un petit peu comme tout le monde. Depuis quelques jours, il semblerait qu’on ait un peu plus de visibilité, en tout cas sur 3 semaines, puisque le gouvernement a annoncé qu’il n’y aurait pas de reconfinement avant 3 semaines. Pour autant, à part la parenthèse de l’été, durant laquelle on avait un peu plus de flexibilité… mais pendant laquelle il n’y avait pas de matches, la LNB est assujettie aux mesures gouvernementales. On s’adapte… Pour donner un exemple concret, lorsqu’au mois de mars dernier il est annoncéavant le confinement que les rencontres sportives se dérouleraient avec une jauge à 1000 spectateurs ou à huis clos alors que des matches sont programmés le soir même et le  lendemain,.Notre problématique la plus récente concerne les conséquences sur le calendrier de nos compétitions des mesures d’isolement prévues pour les délégations sportives revenant de compétitions de sélections nationales ou de coupe d’Europe en dehors de l’Union Européenne. 

 Il faut s’adapter à tout cela,  être très réactif, faire preuve de beaucoup de résilience parce que la situation est difficile pour tout le monde : la Ligue, les entraîneurs, les joueurs, les clubs, mais aussi des partenaires avec qui on doit discuter pour essayer de trouver des aménagements sur les contrats. Il faut également essayer de raisonner, de repousser certaines mesures, de les encadrer et de voir les aménagements possibles car notre économie, comme certains secteurs comme celui du spectacle, repose essentiellement sur l’accueil du public, la billetterie. 

Les conséquences sur le basket français? Très concrètement, on avait prévu l’an dernier d’avoir un changement de format des compétitions et une réduction de l’Elite puisqu’on devait passer de 18 clubs à 16 en première division. Compte tenu du fait que le Covid19 est passé par là, l’Assemblée Générale a suspendu cette mesure. la Jeep Elite est donc restée à 18 clubs. Comme beaucoup d’autres ligues professionnelles, telle la LNR, la LNB n’a pas décerné de titre de Champion de France, a gelé les montées et les descentes. On réfléchit actuellement à plusieurs hypothèses pour essayer de re-dynamiser les compétitions vis à vis des clubs, mais aussi des supporters. Sur l’aspect financier, la DNCCG a suit énormément nos clubs, notamment via des suivis de trésorerie, des projections comptables, des projections d’atterrissage comptable. On s’efforce de les accompagner pour connaitre quasiment à l’instant T leur situation économique afin d’être proactifs. A côté de cela, la LNB, via notamment l’Association Nationale des Ligues de Sport Professionnel sensibilise les pouvoirs publics vis à vis de la situation du sport professionnel afin d’obtenir des aides pour que notre secteur d’activité ne s’effondre pas et qu’on n’ait pas à subir des faillites des clubs. 

Le basket professionnel français semble être l’un des seuls sports où il y ait tant de problèmes de calendrier. Comment expliquez vous cela?

La réponse est dans le rapport de gestion de la DNCCG qui devrait sortir de manière imminente. L’activité du basket français repose quasi essentiellement, ou en tout cas une majeure partie, sur les revenus « match day », donc la billetterie, la billetterie VIP, les hospitalités et le sponsoring. Le sponsoring ce n’est pas uniquement accoler des logos sur des maillots, des panneaux publicitaires, mais c’est également des programmes de matchs, des salons VIP où les partenaires ont la possibilité d’échanger dans des conditions agréables, de « réseauter ». Compte tenu du fait que plus de 50% des revenus des clubs porte là dessus, la LNB avait adopté en mai dernier une résolution qui énonçait qu’on ne pouvait pas jouer à huis clos.Depuis, on espère, et c’est aussi ce que nous disaient les pouvoirs publics, avoir des dates de potentielle reprise avec du public mais celles-ci étaient à chaque fois repoussées du fait de la dégradation de la situation sanitaire. la LNB a donc opté pour une voie médiane entre le fait de pouvoir avoir quelques matchs tout en préservant la possibilité pour les clubs de disputer des matchs avec du public en fin de saison. C’est donc la raison pour laquelle le basket français est en « stop & go ». Pour autant il faut bien jouer, donc on organise des Assemblées Générales régulières qui prévoient l’organisation d’un certain nombre de rencontres. On devrait avoir une assemblée générale d’ici fin février, en principe le 22. Elle déterminera le sort des rencontres en fin de saison et la manière dont on pourra boucler la saison d’ici le 30 juin.

Le modèle économique du basket français est en ce moment grandement fragilisé. Comment les budgets sont ils structurés?

Oui le modèle est fragilisé, mais en réalité la saison 2019-2020 n’a pas été si dramatique que cela au niveau économique, car l’effet chômage partiel et l’exonération des charges patronales a permis aux clubs de s’en sortir,. d’autant plus que la LNB a souscrit un prêt garanti par l’État (PGE) pour assurer 80% des  reversements budgétés aux clubs. De plus, les sponsors ont été assez compréhensifs pour la plupart, car seulement 1/3 de la saison n’avait pas pu être disputé. 

Toutefois, il faut être conscient que tous les clubs n’ont pas le même modèle économique, les budgets du basket professionnel français ne sont pas construits de la même manière. Quand bien même, la majorité des budgets des clubs reposent sur la billetterie, le sponsoring et les hospitalités, Certains clubs ont un « business model » un peu différent avec des collectivités territoriales comme premier partenaire. Je pense notamment à des clubs de deuxième division ou à un certain nombre de clubs de première division organisés sous la forme de sociétés d’économie mixte. Quelques clubs ont des budgets dépendant des mécènes également ou si on veut être un peu plus précis, d’ actionnaires majoritaires qui effectuent en fin de saison des abandons de créances et financent donc le club «à perte ». La perte sera peut-être plus lourde en fin de saison mais les actionnaires principaux continuent d’assumer les risques des pertes et ainsi assurent aux clubs de remettre les comptes à l’équilibre à la fin de la saison et d’apporter de la trésorerie pour que l’exploitation du club ne soit pas fragilisée. Il faut donc retenir que moins les clubs sont dépendants des revenus de billetterie, sponsoring, moins ils ont de risques de perdre de l’argent en ne recevant pas de public, c’est logique dans ce contexte de pandémie. En effet, les clubs qui ont des budgets reposant sur les subventions et apports en compte courant s’en sortent donc mieux en temps de crise sanitaire. C’est pourtant assez paradoxal car tout ce qu’on le souhaite c’est que les clubs soient indépendants des collectivités territoriales, car ces dernières ont d’autres préoccupations que de financer le sport professionnel. 

Cette saison est marquée par l’absence de versement des droits TV aux clubs, avec notamment une « diffusion en clair »  des matchs de Jeep Elite. La privation de ce type de recette impacte t-il beaucoup les budgets ?

Globalement non. Les droits TV représentaient en moyenne 5% du budget des clubs dans le basket français, ce qui est également le cas du handball. On avait une répartition assez équilibrée entre les clubs de première division. A fortiori, via le mécanisme du label club,  un mécanisme vertueux en terme de redistribution. Ainsi, si un club répondait aux critères du cahier des charges et si sa stratégie répondait à ce que la Commission Label estimaitêtre « un modèle vertueux », alors le club est labellisé et reçoit des reversements de la LNB. En fonction de ce label, il avait des revenus assez conséquents. Quoi qu’il en soit, il est évidemment toujours préjudiciable de perdre une partie de son budget, même si une perte de 5% peut être absorbée. Pour autant, cela reste de la trésorerie que les clubs ne perçoivent pas et c’est certain qu’un apport en trésorerie, que cela soit 250 000 euros ou 500 000 euros n’est pas négligeable pour un club professionnel et ce, d’autant plus en temps de crise. On aurait souhaité conserver des revenus issus de la commercialisation de droits TV… mais pas à n’importe quel prix.  Nous avons choisi d’opter pour une diffusion en clair cette saison car RMC ne nous a pas proposé un mécanisme satisfaisant en terme de de visibilité et d’un point de vue financier. Le montant qu’ils proposaient au vu de la visibilité du sport n’était en effet pas suffisamment convenable pour que l’on donne une suite favorable. Nous voulions plus de clair tout en leur cédant une partie des rencontres pour conserver des revenusLe deal ne s’est pas fait et Nous avons donc cédé avec plaisir nos droits à « la Chaine L’Equipe » pour une visibilité plus intéressante. Les résultats d’audience étaient d’ailleurs prometteurs mais ils ont malheureusement été impactés par la crise sanitaire.

Suite à l’assemblée générale de la LNB le 19 janvier dernier, un nouveau calendrier intervient jusque mi-février. Comment la LNB fait elle pour satisfaire tout le monde, entre les clubs qui souhaitent la poursuite de la saison et ceux qui souhaitent une saison blanche?

Les clubs sont libres de souhaiter une saison blanche, mais à partir du moment où le format des compétitions est adopté en assemblée générale, les clubs sont obligés de s’y tenir. La Ligue Nationale de Basket est tout de même tenue par cette résolution du mois de mai qui nous impose de ne pas organiser de matches pendant les restrictions gouvernementales obligeant de jouer à huis clos  sauf situation exceptionnelle ou bien que l’assemblée générale en décide autrement. C’est la raison pour laquelle on a organisé un certain nombre d’assemblées celle année pour débloquer des matchs. On a décidé de sessions de « 1 match à domicile, 1 match à l’extérieur » pour préserver l’équité entre les clubs sur le manque à gagner sur le fait de jouer sans public. De plus, on a autorisé les clubs volontaires à jouer un peu plus de rencontres à domicile, notamment ceux qui ont un modèle économique un peu différent, ainsi que ceux qui jouent en Coupe d’Europe, pour garder un certain rythme. Il va sans dire que l’on est le seul sport qui fonctionne comme cela. Est-ce bien ou non? L’avenir nous le dira. Le fait d’assurer la pérennité économique de nos clubs est, rappelons-le, une des missions imposées par nos statuts, la convention que l’on a avec la Fédération Française de Basket-Ball, mais également par le Code du sport. On doit à la fois garantir la continuité de nos compétions et la pérennité de l’économie de nos clubs. C’est un exercice d’équilibriste qui parfois peut se révéler ardu. 

On parle d’une assemblée générale de la LNB le 22 février prochain. Quel avenir pour la fin de la saison? La suspension du championnat Jeep Elite n’est elle pas envisagée? Et quels sont les objectifs de la LNB d’ici la fin de la saison pour les clubs de Jeep Elite ?

Aucune décision n’est prise. De l’avis général, il ne fait aucun doute que les restrictions d’accueil du public vont perdurer encore un petit moment. Personne n’a envie de vivre le traumatisme de deux saisons blanches de suite. Je ne peux vous en dire plus car je suis tenu à un droit de réserve, mais il y a une assemblée générale le 22 février qui permettra au public d’en savoir plus.

Cette crise sanitaire, les conséquences économiques drastiques qui touchent les clubs, n’est ce pas le moment de repenser le modèle économique du basket français?

C’est compliqué comme question. Ce que je sais c’est qu’il faudrait multiplier les sources de revenus et les diversifier. Je pense à l’E-sport, mais aussi à la digitalisation qu’il faut développer, c’est essentiel. Ce qui est certain c’est que les collectivités n’ont pas vocation à subventionner le sport professionnel. S’ils souhaitent être partenaires, très bien, mais il est évidentqu’il faut innover et trouver d’autres sources de revenus. 

Update post interview : L’Assemblée Générale de la LNB a validé le 22 février à une large majorité l’option qui prévoit d’aller au bout de la saison régulière de Jeep ELITE et de Pro B d’ici le 15 juin.

Arnaud de Brouwer

https://www.linkedin.com/in/mickael-contreras-65803231/

Crédit photo : LNB

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